Comment faire face à la pression et aux sentiments de culpabilité au travail en tant qu'infirmière en mi-temps médical ?

Bonsoir, je suis en mi-temps médical en tant qu'infirmière. J'ai un dilemme intérieur. J'ai l'impression d'être un peu mise de côté. Ma position entraîne quelques désagréments dans mon service car je travaille en demi-journée. Je ressens parfois de la culpabilisation de la part de mes collègues. Je sais que la situation est compliquée pour eux aussi et je pense reprendre le travail en 4/5 temps. Je suis désormais insuffisante cardiaque et porteuse d'un défibrillateur. J'ai traversé des moments difficiles. Je suis consciente des épreuves que ma famille et moi avons affrontées. Ma mutuelle envisage de me mettre en invalidité dans les prochains temps. J'ai du mal à accepter la situation. J'ai besoin de soutien. Habituellement, je gère bien mes problèmes, mais en ce moment je suis en proie au doute et je ressens une pression sur moi. J'attends avec impatience votre réponse. Bien à vous.

La réponse de Aurelie Roethinger, psychologue TCC

Aurelie Roethinger
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Chaque cas est unique

Nos psychologues répondent à vos questions, leur rôle est d’éclairer et de proposer des pistes de réflexion ainsi que des éléments d’information sans pour autant poser de diagnostic. Leurs réponses sont générales et ne doivent en aucun cas, remplacer une consultation.

Bonjour, Dans votre témoignage, vous exprimez un dilemme intérieur lié à votre situation en tant qu'infirmière en mi-temps médical. Vous ressentez une certaine mise à l'écart et de la culpabilité vis-à-vis de vos collègues, qui peut être exacerbée par vos contraintes de travail en demi-journée. Cette culpabilité, bien que compréhensible, peut être une réaction à un sentiment de perte de contrôle sur la situation. Il est important de noter que la culpabilité ne résout pas les problèmes et peut engendrer de la souffrance émotionnelle. Vous avez mentionné le besoin de soutien, ce qui est un premier pas essentiel vers une meilleure gestion de votre situation actuelle. Reconnaître que vos ressources habituelles sont mises à rude épreuve démontre une certaine lucidité quant à vos besoins émotionnels. Dans ces moments de stress et de fragilité, il est fondamental de ne pas rester isolée. La communication avec vos proches et éventuellement vos collègues peut s'avérer bénéfique. De plus, envisager de consulter un professionnel pour être épaulée dans cette période délicate peut être une démarche aidante. Il est également crucial de réfléchir à des moyens concrets pour prendre soin de vous au quotidien. Vous pouvez explorer de nouvelles méthodes de gestion du stress, telles que la cohérence cardiaque ou la respiration abdominale. Prendre le temps d'identifier et d'analyser vos pensées, en les notant par écrit, peut vous aider à distinguer les ruminations néfastes des réflexions constructives sur les actions à entreprendre pour prendre soin de vous-même. Dans l'ensemble, il est important de se montrer bienveillant envers vous-même et de chercher activement des stratégies pour préserver votre bien-être mental et émotionnel. Prendre soin de vous et solliciter le soutien nécessaire sont des démarches essentielles pour traverser cette période difficile. Je vous souhaite tout le courage nécessaire pour faire face à ces défis.

Aurelie Roethinger
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